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POESIE DANS TA GUEULE

Conception, mise en scène et interprétation : 

Sarah Viennot

Regards complices : Crystel Levenes, Bernard Colin

Décor : Philippe Ragot

Durée : 50 mn

à partir de 13 ans.

 

    Ce spectacle est conçu comme une traversée ininterrompue, où les trois voix masculines s'entremêlent dans une seule voix féminine, celle de l'interprète. Chacun des 19 poèmes choisis renvoie les spectateurs à la puissance poétique, à sa concision, à sa force et à son impact, ce dont rend compte le titre. Ils sont chargés de l'éclat d'un monde passé, d'un lustre qui leur est propre, et font miroiter notre monde actuel à l'aune de cette beauté frappante et fugace.

 

Dans le noir de la salle, enfoncé dans son siège, on se laisse emporter par l'ivresse et le fracas, la vie et la délicatesse des lignes laissées par nos auteurs rebelles.

 

Chaque poème amène le suivant en rebondissant sur un mot, une image, un mouvement. Il s'en dégage un parcours sensible, un chemin de traverse. De poème en poème, on est saisi par : les petis riens, les rêves, le refus des compromis, le vagabondage, l'effroi, l'appétit, la compassion, les saisons, l'érotisme, la contemplation, la soif du cosmos... Les transitions silencieuses sont des ponts qui laissent libre court, pour les spectateurs, à toutes les résonnances possibles. 

 

 

LA SCENOGRAPHIE

 

Une sorte d'étagère à bouteilles, étrange escabeau ou repère de l'antique pythie, sculpte l'espace, chavire parfois, et joue avec différentes perspectives, dans une lumière propice au rêve.

La lumière tombe sur les bouteilles, fioles bleues, fiasques transparentes, verres opaques, dames-jeannes vertes et ventrues, chopes à fortes cannelures qui tour à tour se vident, s'entrechoquent, miroitent. Elles se métamorphosent en sirènes de bateaux, en silhouettes, en fleuves, en cimetière. Portées aux nues, roulées à terre, elles sont le déversoir des mots, des sourdes ivresses, des pans de phrases, des images, des longs rêves et des révoltes. 

 

 

TELECHARGER LE DOSSIER COMPLET

 

Il existe une version du spectacle pour les collégiens et lycéens, qui peut s'accompagner d'un volet pédagogique. (cf le dossier ci dessous). 

 

L'AVIS DES SPECTATEURS

 

« Plein dans ta gueule n'est pas galvaudé ! Fort, violent, brut et direct... mais aussi émouvant, beau, vibrant, chaud et si sincère dans son interprétation... et JUSTE !!! BRAVO, MERCI et BON VENT... » Perrine

 

« Très belle ''découverte'' de la poésie. Donc un grand merci pour cette soiré inattendue qui me donne l'envie d'y re-goûter. » Dom

 

« Le spectacle dégage une forte émotion. Le choix des textes est bien équilibré (légèreté/gravité – facilité de compréhension/construction plus abstraite). Comme je ne connaissais pas la plupart des poésies, je me suis laissée porter par la musicalité du phrasé, des vers et de certains mots qui résonnaient davantage que d'autres, quand je sentais que le sens m'échappait.

J'ai beaucoup apprécié le décor et les accessoires, et la variété des postures, attitudes, intonations, expressions... on ne s'ennuie pas. Cela casse les clichés que l'on s'attend à voir autour d'un spectacle de poésie.

J'ai été remuée, bousculée, impressionnée.» Régine

 

« Poésie dans ta gueule : enfin on comprend pourquoi on nous a fait apprendre par coeur, et pire encore, réciter devant la classe, de la poésie !
Alors qu'on s'attend forcément à s'endormir (comme en classe…) la mise en scène, en gestes, en mots, permet d'accéder à autre chose. Un état de l'être qui abandonne ses repères cartésiens pour écouter avec les yeux et accéder à l'écriture de Baudelaire, Verlaine et Rimbaud avec des musiques de mots. Magique ! » Jeanpierre

 

 

« Elle empoigne les textes et nos tripes en même temps !

Je me suis sentie embarquée vers un ailleurs fait d'images et de sonorités qui résonnaient avec ma propre sensibilité.

J'ai aimé entendre LE seul texte que je connaissais déjà parmi tous les autres que je ne connaissais pas. Y'a un côté "ha oui, celui-là je le connais - je ne suis pas si inculte que ça !".
Le choix des textes m'a parlé : très évocateurs d'images...
Ce spectacle interroge notre rapport à la poésie. Perso, j'ai une toute petite culture-poésie. Je peux me plonger dans des recueuils de Prévert allègrement, Rimbaud aussi (mais j'ai vite peur du noir), j'aime quelques Siméon. En général je décroche vite de ce qui est abstrait... ça me déclenche peu d'émotions. 

Là, l'émotion jaillit au détour des mots ! » Crystel

 

 

PHOTOS ET EXTRAIT VIDEO

                                                                     © Pierre-François Glaymann

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